Magazine d'affaires

Info-Bars

Deviens fan sur Facebook

Sondage

La fumée sur les terrasses,
une cohabitation bien acceptée

Le gouvernement semble avoir beaucoup de projets pour notre industrie. Certains d’entre eux plairont sans aucun doute à quelques groupes militants. Mais si nous n’agissons pas maintenant, ils viendront aussi compliquer la vie des tenanciers. S’ils ne font pas carrément fuir la clientèle, comme nous l’avons déjà vécu dans le passé!

Le projet de loi no 68 en constitue un bel exemple. Si elle était acceptée telle quelle, cette loi permettrait aux mineurs de fréquenter les terrasses des bars jusqu’à23 h sans aucune surveillance parentale. Cette mesure, contraire à toute logique, est parfaitement irrécon-ciliable avec la démarche actuelle du gouvernement qui consiste plutôt à réduire et à contrôler la consommation d’alcool chez les jeunes.

La CPBBTQ, qui se préparait depuis des mois, a immédiatement fait connaître son désaccord. Dès le lendemain matin du dépôt du projet de loi, tous les médias d’un bout à l’autre du Québec avaient repris le message de la Corporation et mobilisaient l’opinion publique contre cette disposition législative. Le ministre Dutil a dû faire volte-face. La prochaine offensive dans ce dossier aura lieu à la Commission des institutions, prévue à la mi-septembre de cette année.

Un autre dossier qui mérite toute notre attention et que nous préparons depuis plus d’un an est celui de l’interdiction de fumer sur les terrasses extérieures. La Corporation est aux aguets et s’assure d’être informée en priorité de tout nouveau projet de loi qui interdirait le tabac sur les terrasses.

Fidèle à son engagement envers ses membres, la Corporation a pris les devants et a commandé un sondage l’an dernier pour en apprendre plus sur ce que les clients pensaient de la fumée sur les terrasses. Cette étude nous fournit des arguments solides. Nous sommes prêts, si jamais le gouvernement va de l’avant avec ce projet.

L’étude a été réalisée dans les règles de l’art auprès de 2 030 répondants québécois en août 2011. Deux constats se dégagent. Premièrement, les fumeurs sont les plus gros utilisateurs de terrasses extérieures : 21 % d’entre eux y vont chaque semaine, contre seulement 12 % de non-fumeurs. Deuxièmement, fumeurs et non-fumeurs cohabitent très bien : 57 % des non-fumeurs estiment que la circulation d’air sur les terrasses suffit pour qu’ils ne soient pas incommodés par la fumée.

L’étude révèle également que la situation actuelle est un compromis acceptable pour une grande majorité de gens. De plus, l’interdiction de fumer sur les terrasses aurait un effet dévastateur sur la fréquentation. Cette information en mains, la Corporation a déjà commencé à rencontrer des membres influents du gouvernement. Elle prépare aussi une grande offensive médiatique, au cas où le gouvernement déciderait d’aller de l’avant.

Qu’on se le dise : celui qui voudra interdire de fumer sur les terrasses trouvera la CPBBTQ sur son chemin !

Par: admin

Ajoutez votre commentaire

( votre couriel ne sera pas affiché sur le site web )

* Champs obligatoires